Bonjour,
Le projet démarre donc. Qu'en pense le grand crocodile qui en théorie, ne peut
plus placer qui il veut où il veut ? Qu'en pensent les tenants de la répartition géographique des postes (les ressortissants de certaines régions vont être complètement ignorées en cas de concours loyal pour x raisons déjà connues) ?
    Bonne lecture,
        Mamy

---- début de message ----
De retour dans le forum et bien content de le voir s'élargir. Passé, présent, avenir : une succession de moments qui n'apparaissent "forts" qu'après coup. Venons en au fait : l'Etat est au coeur de nos récriminations. Mais qui est cet Etat ? Une construction abstraite dont le moindre des paradoxes n'est pas d'être à la fois absent et omniprésent, pesant et évanescent, réclamé et  rejeté. En faire une réalité vivante au milieu d'êtres vivants, capable de se reproduire et de se remettre en cause, c'est l'utopie (en grec "ce qui est ailleurs") qui nous tient debout. Si on ne pensait pas secrètement que l'Etat n'était pas un peu notre chose, une part de nous même, le délitement social serait infiniment plus grave qu'il ne l'est. Pour tout dire, l'Etat existe d'abord dans nos têtes, personne dans ce pays ne souhaite faire du passé table rase (c'était une boutade), mais peu de gens, je crois, imaginent un avenir possible avec un Etat tel que nous le connaissons, défaillant sur toute la ligne. Alors oui, pourquoi pas cibler les vrais responsables et les payer enfin correctement pour faire un boulot enfin correct. Le projet existe, il démarre cette année et ça s'appelle "postes-clés". Recrutement sélectif, termes de référence exigeants, contrat d'un an renouvelable après évaluation indépendante etc. Le grand jeu ! On se prend à rêver : et si ça  marchait ?

Brice Lejamble.
---- fin de message ----