MFM  « Toujours dans sa ligne » dixit Jacques Aimé Raharinirina

      « Le parti libéral MFM que je représente ici demeure fidèle à sa parole et à la ligne qu’il a toujours observée ». Ce sont les propos de Jacques Aimé Raharinirina qui a été officiellement mandaté par le président Manandafy Rakotonirina pour signer au nom du parti MFM le pacte ou la charte des formations politiques au Motel Anosy hier.
    La présence de cadres du parti MFM dans toutes les manifestations de ces derniers jours étonne plus d’uns. Le MFM était à l’atelier de consultation relatif aux amendements sur le Code électoral organisé par le KMF/CNOE à l’Espace Dera. Seramila Beza y siègeait en alternance avec Olivier Rakotovazaha. Hier au Motel Anosy, et contrairement à ce qu’appréhendaient des observateurs politiques qui rangeaient le MFM dans la mouvance présidentielle et qui avaient compris cet appel de Maurice Beranto comme étant un appel en direction uniquement des formations proches de l’opposition, voici que le MFM lui aussi a signé. En réponse aux questionnements des uns et des autres, Jacques Aimé Raharinirina, délégué par Manandafy à cet événement déclare que le MFM est partie intégrante de la mouvance présidentielle. Il n’est pas membre adhérent au « Firaisankinam-pirenena ». Il a depuis toujours réclamé une amnistie dans l’affaire 2002 et trouve que dans le processus de dialogue pouvoir-opposition, il est normal que Marc Ravalomanana, reconnu par toute la communauté internationale ne daigne pas discuter avec une opposition qui ne l’admet pas comme étant le chef de l’Etat et président de la République. Toutefois, on ne peut tourner indéfiniment tout le monde en bourrique, poursuit-il, car la principale contradiction dans ces événements 2002 est l’opposition Ravalomanana-Ratsiraka. Dès lors, le risque est grand pour que le scénario Côte d’Ivoire se reproduise dans le pays. La communauté internationale en a fait l‘expérience et il fait jurisprudence.
    Plus proches de nous, les Comores viennent de vivre des élections qui ont mobilisé des forces armées internationales et des observateurs internationaux. Le pays doit-il subir une telle expérience malgré lui ?

RAw

Madagascar tribune 27/04/06 -