Opinion
«Exclusion du TM au sein du FSF»
Pas de réaction du «Mafana» ? C'est tant mieux (Raveloson Constant J.)
P
oliticaillerie, quand tu nous tiens ! On l'a sentie venir avec ses gros sabots.EN-SEI-GNANTS, ils ont choisi d'éduquer nos générations par l'exemple
d'éducateurs syndicalistes qui assurent aux collègues la possibilité d'une
gestion négociée de leur carrière. PÉ-DA-GOGUES, ils ont eu l'insolence de
dévoiler par l'exemple que le sujet d'examen était : "Ny trondro ho azo sa ny
rano ho ritra ?" Normal que des camarades du TM-Education ont focalisé sur le
poisson. Ils ont focalisé sur la conquête d'un espace de dialogue social pour
les milliers de travailleurs de l'éducation. Tant pis si certains voulaient
lâcher le poisson pour s'acharner inutilement à vider la Betsiboka. Lâcher la
proie pour l'ombre.
Hors sujet de choisir entre "pompier" et "pyromane". Le forcing grossier
d'un "pyromane" selon certains donne raison à l'esprit mouton hystérique d'un
TIM-éducation ("pompier"). Il n'y a pas à choisir de se faire embrigader par
l'un ou par l'autre. Le TM fait son devoir dans la modernisation des relations
de travail. Libre au MFM de gloser politiquement. Libre à Manandafy de
conseiller le Président de la République sur la gouvernance d'un secteur public
de l'éducation, normalement vitrine des pratiques républicaines.
Voilà pour le fond.
Après cela, tout est détail et criaillerie d'une manigance politicarde
démasquée et tombée à l'eau (mamo miantso pôlisy). D'abord, personne ne renvoie
personne du FSF. Le FSF n'est ni une "Confédération syndicale" ni un
super-syndicat ni une "centrale". C'est une platefonne de syndicats autour d'un
Manifeste en vue d'un espace de dialogue social pour les Travailleurs de
l'éducation. Pas de Président ni SG. Si par exemple (...) ils engageaient le nom
du FSF avec tel politique ou avec tel groupe parapolitique, ce serait une
usurpation. Mais ils peuvent le faire au nom de leur seul (...), ou ils
démissionnent du FSF.
Le TM lui continue le travail avec les autres syndicats et avec
l'ensemble des travailleurs de l'éducation. Pas besoin de feu vert : ni du MFM
ni des chefs autoproclamés d'une prétendue "confédération" des enseignants.
Autre point : le manichéisme étriqué coince entre "pyromane" et "pompier"
(les deux jouent avec le feu). En quoi est-ce un honneur d'être pyromane et
refaire l'expérience du fiasco d'un aventurisme forcené datant de la dernière
décennie du siècle ... que dis-je ... du millénaire passé ? Il ne faut pas
croire l'éducateur abruti au point de se condamner à "hitatatra ho
an-dRainilezafy" dans la brigade du soutien hystérique ou dans celle des
bulldozers (tirer les marrons du feu).
Pour terminer :
Faut-il absolument pour satisfaire des (...) subordonner le sort de dizaines
de milliers de Travailleurs de l'éducation à l'amour propre d'un tandem (...) en
conflits personnels avec des gens du Ministère ? Des éducateurs responsables et
plus encore syndiqués ne peuvent se laisser fossiliser et en rester aux
équations anachroniques : "syndicat = politique" (entendez "pi litika") et
"avancée sociale = fanonganam-panjakana".
Le MFM peut se taire ... ou parler d'autre chose. A chacun son travail.
Quant aux esprits, ils se cherchent et se rencontrent et c'est tant mieux pour
l'avenir.
Tribune 24/01/05 - Le 20 janvier 2005