Akory jiaby,

Coucou, revoilà Patricia, silencieuse mais attentive. Et son point de vue sur les politiciens. C'est fou comme une initiative de Paul sur un parti bien défini, le MFM, a pu susciter autant de réactions GLOBALES et même AFFECTIVES voire SENTIMENTALES comme celles que nous venons de lire hier et ce qui suit
aujourd'hui. "Avy tokoa Rapaoly" qui a ouvert la boîte de Pandore.

A titre personnel, j'avoue que ce site m'a renvoyé à mes années d'adolescence, à une certaine nostalgie, mais sans trace aucune d'amertume. Et Dieu sait pourtant que je suis et j'étais loin des positions "mafana" !
Quand je vois ces photos de jeunes hommes hirsutes, je me vois - jeune   "inconscientisé". A la vue des jeunes filles en chemisier rouge agitant fort gracieusement et avec une belle conviction ces fanions écarlates (à Betongolo, quand Ra-Lynx s'est surpassé un certain jour des années 1980 commençantes ? ) je me dis : "où sont passé nos amours, où sont passés les beaux jours ?".

A la prochaine,
    Mamy

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Bonjour tout le monde!

Je profite de l'occasion pour vous souhaiter à tous une bonne année (voeux classiques) et de bons moments devant votre ordinateur, à parcourir les débats de
notre forum.
Juste quelques commentaires sur les récentes interventions sur le MFM en particulier et les partispolitiques en général.
Je fais partie de cette génération qui a grandi avec le socialisme et claironné à tout bout de champ "ao anaty Boky Mena", vécu le désenchantement de notre monde et espéré une solution venant notamment du MFM, représentant une idéologie mal appliquée par Ratsiraka (pratique comme excuse).
On avait tout faux, mais nous avions l'excuse de l'extrême jeunesse et de l'inexpérience politique (nous n'étions démocratiques que de nom, mieux vaut ne
pas en parler).  La politique est une question de convictions peut-être, mais c'est surtout une question de projet de société suivant une tendance idéologique définie
(démocratico-liberales si vous voulez)et d'efficacité dans sa mise en oeuvre. Point.
Ce n'est pas d'abord une question de personnes, à moins de viser en priorité des objectifs personnels.

Nous avions tort de croire en la venue d'un homme providentiel qui allait sortir le pays, et du néo-colonialisme, et de la crise économique, et du sous développement, et de la pauvreté. Ce ne sont pas de super héros! Ils ont voulu nous le faire croire et
nous y avons cru, frustrés que nous étions dans la soumission aux vazaha.
Et nous avons toujours tort que croire qu'il n'est pas possible prendre notre destin en main et devenir des citoyens à part entière.

Je ne veux pas donner de leçons, mais seulement exprimer mon sentiment général sur les acteurs politiques du pays.  Les partis sont représentés par leur dirigeant et
n'ont aucune ligne directrice dans leurs propos et actions. Exprès, je suppose pour pouvoir louvoyer à loisir dans les méandres de la scène et se prêter aux
compromissions. Les pratiques sont à redéfinir, comment? C'est une
autre histoire.

Patricia.

NB: j'ai bien noté la requête de Mamy sur Ravalomanana, et j'y reviendrai.
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