Déclarations d'Hafez Ghanem et de Samir Jahjah

Rakotovazaha Olivier, ahuri

La déclaration conjointe d'Hafez Ganem et de Samir Jahjah, selon laquelle le déblocage de fonds par la Banque Mondiale et le FMI n'est soumis à aucune conditionnalité politique, a vraiment stupéfait Olivier Rakotovazaha, ancien ministre des Transports et non moins secrétaire général administratif du MFM. Ainsi, cet ancien collaborateur du président Marc Ravalomanana a rappelé les gestes des ces bailleurs de Fonds dits "traditionnels" du temps du professeur Zafy. Des bailleurs de fonds qui avaient suspendu, selon Rakotovazaha Olivier, leur financement lorsque le professeur Zafy et son équipe avaient eu recours à l'époque au fameux financement parallèle pour une relance rapide de l'économie. "Ne pensent-ils pas qu'ils avaient commis à cette époque-là une grave ingérence dans les affaires intérieures de l'Etat et jugé les décisions politiques de nos dirigeants qui doivent être les seuls compétents dans la détermination de la politique économique à mettre en oeuvre dans le pays ?", s'est indigné Rakotovazaha Olivier. Et lui encore d'ajouter : "Et s'il y a instabilité politique à Madagascar, est-ce que ces bailleurs de fonds traditionnels se risquent-ils encore à débloquer des fonds dans le cadre de leurs investissements ?"
   

    Bref, pour Rakotovazaha Olivier, Hafez Ghanem et Samir Jahjah n'ont pas dit la "vérité" lundi dernier lors d'une conférence de presse qu'ils ont organisée au siège de la Banque Mondiale à Anosy.

 Tribune 18/02/04 - Recueillis par Eugène R