Bonjour,
La vie n'est pas faite que de colonnes comptables. Il y a surtout des hommes qui gagnent
à être connus, avec leurs histoires personnelles. Ce ne sont pas les grandes fripouilles
que les veaux admirent parce qu'ils ont réussi des arnaques à milliards, mais souvent
des instituteurs humbles et honnêtes qui continuent à aimer leur métier. Des médecins
du service public qui persistent à soigner des malades sans exiger préalablement une
avance...etc. Des gens qui gagnent leur vie honnêtement. Ce n'est pas demain la veille
qu'ils feront la une des journaux en tant qu'Homme ou Femme de l'année.
Effectivement, le nom de Lucien Rajaonina me dit quelque chose. Merci, Jean.
Mamy.
---- début de message ----
Bonjour Paul,
Salut l'ami "Pan-Rantanplan",
Je ne savais pas qu'il fallait "adhérer" à quelque chose pour faire partie de
la discussion. Je croyais c'était à celui ou à celle qui a des choses à dire sur le
"Mafana" et tout ce qui chavire autour du phénomène de s'exprimer librement.
Je suis peut-être en retard sur quelque chose.
Je n'aime ni les conditions ni faire des promesses. Ceci étant dit, et je pense que le
premier message que j'ai envoyé à Paul est clair, je n'ai pas l'intention de me
débarrasser des (très) bons souvenirs (car j'en ai autant que des mauvais) que j'ai
d'avoir fréquenté assidument et dans toute ma vulnérabilité (eh oui!) les arcades du
MFM, côté "mpampahalala vaovao" et côté créations artistiques surtout.
Cette
satanée vulnérabilité m'avait même emmené à défrayer les chroniques
"Mafana" dans le temps, selon l'expression du fameux Lulu qui n'est plus de ce
monde, chaque fois qu'on se voyait à Montréal ou à Ottawa pendant plus de dix ans pour
ces intenses moments, certes rares, dorénavant devenus inoubliables et mémorables que le
temps qui passent n'arriveraient plus à effacer. L'amitié, les amis, il n'y a que ça de
vrai. Mais je n'en parlerai pas plus que cela. Vous allez attendre comme j'attends avec ce
courageux Paul que les langues se délient. Bref, sans promesse et sans illusion, mon
adresse courriel n'est pas un secret d'état: raza@magma.ca
Participer, je ne promets rien car une chose que j'essaie d'apprendre sans grand succès
ces derniers temps c'est de parler pour ne rien dire. Pour écouter, je suis un des
meilleurs dans le domaine (en toute modestie). Je devrai m'appeler Modeste que Jean car je
suis loin d'être un saint. Alors, les amis, si vous êtes prêts à m'endurer, je le suis
également pour vous rendre chaque pièce de votre monnaie.
La grande question: qui est Lulu? Si je me replace bien dans le temps, je
dirai que c'était le premier gars de Madagascar qui a présenté le journal télévisé
au pays. Rajaonina de son nom et Lucien de son prénom, il était Lulu ou Raly pour les
intimes. Chadefaux doit le connaitre très bien. J'ouvre le bal en passant, comment
celui-là a-t-il atterri dans cette galère de la reminiscence "Mafana"? Pour en
revenir à Lulu qui avait quitté ce poste de présentateur à la télé pour découvrir
plein de choses dont la photographie, il est le premier gars de Madagascar à avoir eu ses
photos publiées dans les revues spécialisées en la matière.
Son reportage en république saharahoui démocratique auprès des maquisards qui en
mettaient plein la gueule à Hassan II et son Maroc, avait fait le tour du monde. lulu
était la voix de la francophonie canadienne pendant plus de douze sur les antennes de
Radio Canada Internationale (RCI). Voila en peu de mots qui est Lulu.
Sur ces notes, à la prochaine!
Jean Razafindambo