Réorganiser le Mfm         

Manandafy Rakotonirina se trouvera ce week-end à Fianarantsoa. Il fera le déplacement dans la capitale du Betsileo, en sa qualité de président national du Mfm, pour diriger ce jour, à l'hôtel Tombontsoa, un conseil régional du parti. A part les responsables Mfm de la ville, des dirigeants des autres fivondronana, comme Fianarantsoa II, Ambalavao, Ambohimahasoa et Ikalamavony, prennent part à cette réunion.
Selon Ralaivelo Aimé, un des organisateurs, " la rencontre entre dans la réorganisation générale du parti, et en particulier la redynamisation des structures. Après Fianarantsoa, une autre manifestation analogue se tiendra à Manakara, pour la région du Sud-Est ". Cette mise en ordre s'avère importante pour une organisation politique digne de ce nom. Surtout que le Mfm a eu du mal à ressouder sa solidarité après les différents évènements dans le pays. Pety Rakotoniaina et Rakamisilahy Martial, respectivement maire de Fianarantsoa et de Manakara et non moins deux militants dynamiques du Mfm, n'ont pu se faire élire que sous la bannière d'une autre organisation. Habitué aux situations difficiles, Manandafy Rakotonirina croit malgré cela, à l'avenir de son parti.
L'on sait également que Manandafy Rakotonirina entend donner une conférence publique sur la conjoncture actuelle, avec comme invités des opérateurs économiques, décideurs et membres de la société civile.

La gazette de la grande île 10/07/2004

Madagascar Tribune 12/07/04

Constant Raveloson  «Le système Himo actuel n'est qu'un palliatif...»

Le syndicaliste Constant Raveloson aurait aimé, du moment que l'Etat a bien voulu mettre en œuvre le filet de sécurité, que le portefeuille soit utilisé de manière à ce qu'il soit un véritable levier de l'économie plutôt que sous cette forme qui ne fait que pousser à la consommation. Autrement dit, il suggère que le système "Haute intensité de main-d'œuvre" (Himo) soit réellement mis en œuvre tel que le Bureau international du Travail (BIT) le conçoit. Non pas comme un palliatif à la pauvreté urbaine mais comme un vrai moyen de création d'emplois et de richesses. Et ce cadre du Mfm de faire une analogie avec le système de "Haute intensité de capital" ou le système de "Haute intensité de technologie". A son avis, faute de moyens disponibles, un pays comme le nôtre devrait adopter dans certains secteurs d'activité, notamment dans les grands chantiers, le système Himo tel que le BIT le conçoit.