Richard ANDRIAMANJATO

Né en 1930, d’origine « merina », Richard Andriamanjato assiste aux événements de 1947. Au terme de ses études secondaires, il les oriente vers l’enseignement puis, abandonnant une licence de mathématiques, il bifurque vers la théologie.

Etudiant, il s’engage dans la lutte nationaliste et participe à  différentes organisations estudiantines. Ce fut pour lui, comme il le déclara par la suite: «un apprentissage pour la direction des réunions et surtout une formation méthodologique dans l’analyse des situations » (interview au journal «Lumière», 18 avril 1971).

Devenu pasteur, il s’engage dans l’action politique et prend part à la conférence de Bangdoeng. En 1957, il est l’homme du « non » à M. Tsiranana puis au général De Gaulle en septembre 1958. Comme pasteur, il succède au temple d’Ambohitantely (Tananarive) au pasteur Ravelojaona, ancien leader nationaliste modéré qu’il admirait beaucoup. Il acquiert progressivement une grande influence au sein du conseil de F.J.K.M. (Fédération Protestante de Madagascar), devient président du conseil des Eglises d’Afrique, membre du Conseil Oecuménique des Eglises de Genève, directeur de l’Institut Chrétien pour la paix et vice-président de la fédération mondiale des villes jumelées.

A tous ces titres, il effectue de nombreux voyages à l’étranger et notamment dans les pays de l’Est. A Paris, il fut reçu fréquemment par le parti communiste français qui fait écho à ses communiqués et envoie des délégués à chacun des congrès ou conseils nationaux de I’A.K.F.M. (parti du congrès de l’indépendance), parti qu’il préside et incarne depuis 1958.

Après s'être opposé au P.S.D. jusqu'en 1972, (il faut rappeler qu'il est d'accord à 80% avec le PSD - rien que 20% de desaccord) le pasteur Andriamanjato a successivement apporté son soutien au régime militaire de 1973 à 1975, puis au régime actuel au sein duquel il occupe un siège de conseiller suprême de la révolution. Soutien sans faille à Ratsiraka 

Il quittera le Front National pour le défense de la Révolution pour créer l'AKFM-RENOUVEAU et soutenir Mr Zafy Albert. 

Durant la transition il co-présidera le CRES avec MANANDAFY, Il deviendra le premier Président de l'Assemblée Nationale de La IIIè République

Il lachera Zafy pour revenir dans le camp de Ratsiraka.

Un A.M.I.M en somme (Antoko Manohana Izay Mahery-parti qui soutient le plus fort), mais il n'y a pas que l'AKFM

Actuellement il est devenu simple citoyen